Dès le 1er avril 2023, toute mise en vente d’un bien immobilier, que ce soit une maison individuelle ou un immeuble en monopropriété de classe F ou G, devra faire l’objet d’un nouveau diagnostic obligatoire : l’audit énergétique. Explications.

Audit énergétique réglementaire : en quoi ça consiste ?

Dans le cadre de la vente d’un bien immobilier, un propriétaire doit faire réaliser un DPE (ou diagnostic de performance énergétique) pour évaluer non seulement la consommation d’énergie, mais aussi le volume d’émissions de gaz à effet de serre. À l’issue de cette vérification, chaque bien reçoit une note de A à G, A pour les logements les plus performants et G pour les passoires thermiques.

Afin de diminuer davantage les mauvaises performances de certains logements, la nouvelle règlementation a établi l’obligation pour les logements dits « passoires thermiques » de réaliser également un audit énergétique. Cette obligation concerne donc les maisons individuelles et les immeubles en monopropriété de classe F ou G, et ce dès le 1er avril 2023.

Que comporte cet audit ?

L’audit énergétique obligatoire comporte différentes informations sur le bien immobilier, issues de l’analyse thermique qui sera réalisée : performance énergétique du bien, recommandations de travaux adaptés, économies visées par ces travaux, coût des travaux et aides financières existantes.

Qui peut réaliser l’audit énergétique réglementaire ?

La réalisation de l’audit énergétique réglementaire doit être assurée par un professionnel certifié et indépendant, notamment les diagnostiqueurs immobiliers, les bureaux d’études qualifiés, les sociétés d’architecture, ainsi que les entreprises certifiées RGE.