Pour harmoniser la fiscalité des locations meublées qui, jusqu’à présent, était plus avantageuse par rapport aux locations classiques, le gouvernement envisage d’apporter différentes modifications. Explications.

Une fiscalité plus avantageuse pour les locations de courte durée

Actuellement, les locations meublées dites « de courte durée » disposent d’un système fiscal plus avantageux. Celles-ci s’avèrent, à ce stade, nettement plus rentables grâce à différents abattements fiscaux, ainsi qu’aux abattements induits. Avec une telle rentabilité, de plus en plus de propriétaires privilégient cette option, ce qui impacte inévitablement les locataires en difficulté pour trouver un logement abordable.

Une réduction des avantages fiscaux devenant nécessaire

Pour contenir cette tendance, il est proposé de supprimer l’abattement de 71 % dont bénéficient les loueurs de meublés touristiques pour le remplacer par celui dédié aux autres loueurs de meublés.

Toutefois, cette proposition semble insuffisante pour d’autres acteurs qui suggèrent d’autres actions comme une réforme globale, l’application du régime micro-foncier pour les loueurs de meublés d’un loyer inférieur au plafond, un abattement de 40 % ou encore l’exclusion du régime réel BIC pour les meublés.